
Les forces de l’ordre centrafricaines ont violemment dispersé mercredi 14 février 2007 une manifestation d’habitants d’un quartier de Bangui qui dénonçaient la mort de deux des leurs, abattus la veille dans des conditions mystérieuses par la police, a-t-on appris auprès de témoins.
La gendarmerie et l’armée ont ouvert le feu sur le cortège, composé de plusieurs centaines d’habitants du quartier commercial "Km5", alors qu’il s’approchait de la présidence, ont précisé les mêmes sources. Au moins sept personnes ont été blessées lors de ces incidents, dont quatre ont été hospitalisées dans un état qualifié de sérieux, selon un premier bilan communiqué de source militaire. La dispersion de la manifestation a causé la panique dans tout le centre de la capitale centrafricaine, dont de nombreux commerces et établissements scolaires ont fermé pendant quelques heures, selon des témoins.
Le calme est revenu en fin de matinée dans le centre-ville et dans le quartier du Km5, ont-ils indiqué. Les habitants du Km5 s’étaient rassemblés tôt mercredi matin pour protester contre la mort de deux jeunes de nationalité tchadienne de leur quartier, abattus mardi après-midi dans des circonstances troubles par des hommes de l’Office central de répression du banditisme (OCRB). Parmi les deux victimes figurait un ex-libérateur, membre des rebelles qui avaient aidé le général François Bozizé à renverser le président Ange-Félix Patassé en mars 2003, a-t-on appris auprès de l’ambassade du Tchad à Bangui.
Aussi tôt que la mort des deux ressortissants tchadiens a été connue, de violentes échauffourées ont opposé pendant plusieurs heures mardi en fin de journée les habitants du Km5 aux importantes forces de l’ordre déployées dans le quartier. Des incidents similaires avaient déjà éclaté il y a deux semaines dans le même quartier après la mort d’un commerçant, abattu par balles par la police.
La gendarmerie et l’armée ont ouvert le feu sur le cortège, composé de plusieurs centaines d’habitants du quartier commercial "Km5", alors qu’il s’approchait de la présidence, ont précisé les mêmes sources. Au moins sept personnes ont été blessées lors de ces incidents, dont quatre ont été hospitalisées dans un état qualifié de sérieux, selon un premier bilan communiqué de source militaire. La dispersion de la manifestation a causé la panique dans tout le centre de la capitale centrafricaine, dont de nombreux commerces et établissements scolaires ont fermé pendant quelques heures, selon des témoins.
Le calme est revenu en fin de matinée dans le centre-ville et dans le quartier du Km5, ont-ils indiqué. Les habitants du Km5 s’étaient rassemblés tôt mercredi matin pour protester contre la mort de deux jeunes de nationalité tchadienne de leur quartier, abattus mardi après-midi dans des circonstances troubles par des hommes de l’Office central de répression du banditisme (OCRB). Parmi les deux victimes figurait un ex-libérateur, membre des rebelles qui avaient aidé le général François Bozizé à renverser le président Ange-Félix Patassé en mars 2003, a-t-on appris auprès de l’ambassade du Tchad à Bangui.
Aussi tôt que la mort des deux ressortissants tchadiens a été connue, de violentes échauffourées ont opposé pendant plusieurs heures mardi en fin de journée les habitants du Km5 aux importantes forces de l’ordre déployées dans le quartier. Des incidents similaires avaient déjà éclaté il y a deux semaines dans le même quartier après la mort d’un commerçant, abattu par balles par la police.
Afrique Centrale
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