L'Ambasseur d'Allemagne au Cameroun Volk Seitz a pris part vendredi dernier au Hilton hôtel de Yaoundé à l'ouverture du séminaire sur le partenariat public-privé, un programme qui présente de grands enjeux.
Le programme allemand de partenariat public-privé, les 3P, pour le développement vise à faciliter des échanges sur les possibilités de coopération entre l'Etat et le secteur privé. Le programme des 3P a été créé en 1999 par le gouvernement allemand, grâce à cette initiative la coopération allemande a réalisé plus de 1000 projets à l'échelle mondial, ce qui représente à peu près plus de 3 millions de francs CFA. Mais la coopération allemande dans sa globalité totalise un volume de plus du milliards de nos francs, le diplomate allemand souligne que dans ces transactions, 100 francs de fonds publics ont attiré 162 francs de fonds privés. En plus de la GTZ, d'autres services de la coopération allemande se sont engagés à des degrés divers, c'est le cas de la coopération financière KFW et DEG, sans oublier le DED.
Le discours de Volk Seitz lors de la cérémonie
Le programme allemand de partenariat public-privé, les 3P, pour le développement vise à faciliter des échanges sur les possibilités de coopération entre l'Etat et le secteur privé. Le programme des 3P a été créé en 1999 par le gouvernement allemand, grâce à cette initiative la coopération allemande a réalisé plus de 1000 projets à l'échelle mondial, ce qui représente à peu près plus de 3 millions de francs CFA. Mais la coopération allemande dans sa globalité totalise un volume de plus du milliards de nos francs, le diplomate allemand souligne que dans ces transactions, 100 francs de fonds publics ont attiré 162 francs de fonds privés. En plus de la GTZ, d'autres services de la coopération allemande se sont engagés à des degrés divers, c'est le cas de la coopération financière KFW et DEG, sans oublier le DED.
Le discours de Volk Seitz lors de la cérémonie
Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs,
c’est sur l’initiative du gouvernement Camerounais que nous sommes réunis aujourd’hui pour
l’ouverture de ce séminaire sur le programme allemand de partenariat public-privé pour le
développement. Au cours des dernières négociations intergouvernementales entre le
Cameroun et l’Allemagne en novembre 2006, Monsieur Daniel Njankouo Lamère, ministre
délégué, chargé des programmes, s’est intéressé de plus près à l’expérience allemande dans ce
domaine. Ce jour-là, notre ministère fédéral de la coopération en charge du programme ppp,
improvisa une présentation.
Aujourd’hui, nous souhaitons à nouveau aborder ce thème, afin de mieux faire connaître ce
programme au Cameroun, de faciliter les échanges sur les possibilités de coopération entre
Etat et secteur privé, et, pourquoi pas, d’en tirer de nouvelles idées pour des projets futurs.
Permettez-moi de dire un mot sur la genèse du programme ppp. Ce programme a été crée en
1999 par le gouvernement allemand, après qu’il ait reconnu que les Etats ne pouvaient ni
gérer la mondialisation de l’économie ni promouvoir le développement durable à eux seuls..
Pour atteindre les objectifs du millénaire, réduire de moitié la pauvreté et la faim dans le
monde, de nouvelles formes de partenariat sont nécessaires. Les gouvernements doivent être
rejoints par les entreprises privées, par les acteurs de la société civile, les ONG, les églises et
les syndicats.
L’idée de base du partenariat public-privé pour le développement est de trouver des champs
d’action communs qui éveillent l’intérêt des entreprises, les fassent s’engager, tout en
favorisant en même temps le développement du pays. En raison de leurs intérêts dans
l’activité, les entreprises sont prêtes à engager leurs propres ressources. A la coopération
allemande, nous voyons quatre raisons pour nous adresser de plus en plus aux entreprises
comme partenaires du développement:
· les entreprises, et notamment des grandes entreprises, ont une influence importante sur
les conditions de vie des populations;
· l’investissement privé dans les pays en développement, et particulièrement dans les
nouveaux pays industrialisés, est largement supérieur à l’aide officielle au
développement;
· les besoins en investissement dans le domaine des infrastructures sont tels que bien
souvent l’Etat ne peut les couvrir à lui seul;
· Les entreprises font de plus en plus face à leur responsabilité, parce qu’elles subissent
une pression de la part de leurs clients.
Toutes ces considérations ne sont pas abstraites, bien au contraire: Depuis 1999, la
coopération allemande a réalisé plus de 1.000 projets à l’échelle mondiale et a ainsi acquis
une grande expérience. Ces projets représentent un volume de plus de 3 billions de F CFA et
couvrent un large éventail de secteurs. Toutes nos agences de développement – il y en a au
moins cinq – se sont engagées à exécuter des projets ppp. Au cours des premières années d
´expérience avec le ppp elles ont collaboré exclusivement avec des entreprises allemandes
dans nos pays partenaires. Avec le temps, le programme ppp s’est ouvert à d’autres
entreprises européennes ou à des entreprises issues de nos pays partenaires. De nouvelles
approches sont sans cesse expérimentées: des partenariats avec des secteurs entiers de
l’économie ou des associations d’entreprises, des liens avec nos programmes de coopération,
et ainsi de suite.
Mesdames, Messieurs,
c’est sur l’initiative du gouvernement Camerounais que nous sommes réunis aujourd’hui pour
l’ouverture de ce séminaire sur le programme allemand de partenariat public-privé pour le
développement. Au cours des dernières négociations intergouvernementales entre le
Cameroun et l’Allemagne en novembre 2006, Monsieur Daniel Njankouo Lamère, ministre
délégué, chargé des programmes, s’est intéressé de plus près à l’expérience allemande dans ce
domaine. Ce jour-là, notre ministère fédéral de la coopération en charge du programme ppp,
improvisa une présentation.
Aujourd’hui, nous souhaitons à nouveau aborder ce thème, afin de mieux faire connaître ce
programme au Cameroun, de faciliter les échanges sur les possibilités de coopération entre
Etat et secteur privé, et, pourquoi pas, d’en tirer de nouvelles idées pour des projets futurs.
Permettez-moi de dire un mot sur la genèse du programme ppp. Ce programme a été crée en
1999 par le gouvernement allemand, après qu’il ait reconnu que les Etats ne pouvaient ni
gérer la mondialisation de l’économie ni promouvoir le développement durable à eux seuls..
Pour atteindre les objectifs du millénaire, réduire de moitié la pauvreté et la faim dans le
monde, de nouvelles formes de partenariat sont nécessaires. Les gouvernements doivent être
rejoints par les entreprises privées, par les acteurs de la société civile, les ONG, les églises et
les syndicats.
L’idée de base du partenariat public-privé pour le développement est de trouver des champs
d’action communs qui éveillent l’intérêt des entreprises, les fassent s’engager, tout en
favorisant en même temps le développement du pays. En raison de leurs intérêts dans
l’activité, les entreprises sont prêtes à engager leurs propres ressources. A la coopération
allemande, nous voyons quatre raisons pour nous adresser de plus en plus aux entreprises
comme partenaires du développement:
· les entreprises, et notamment des grandes entreprises, ont une influence importante sur
les conditions de vie des populations;
· l’investissement privé dans les pays en développement, et particulièrement dans les
nouveaux pays industrialisés, est largement supérieur à l’aide officielle au
développement;
· les besoins en investissement dans le domaine des infrastructures sont tels que bien
souvent l’Etat ne peut les couvrir à lui seul;
· Les entreprises font de plus en plus face à leur responsabilité, parce qu’elles subissent
une pression de la part de leurs clients.
Toutes ces considérations ne sont pas abstraites, bien au contraire: Depuis 1999, la
coopération allemande a réalisé plus de 1.000 projets à l’échelle mondiale et a ainsi acquis
une grande expérience. Ces projets représentent un volume de plus de 3 billions de F CFA et
couvrent un large éventail de secteurs. Toutes nos agences de développement – il y en a au
moins cinq – se sont engagées à exécuter des projets ppp. Au cours des premières années d
´expérience avec le ppp elles ont collaboré exclusivement avec des entreprises allemandes
dans nos pays partenaires. Avec le temps, le programme ppp s’est ouvert à d’autres
entreprises européennes ou à des entreprises issues de nos pays partenaires. De nouvelles
approches sont sans cesse expérimentées: des partenariats avec des secteurs entiers de
l’économie ou des associations d’entreprises, des liens avec nos programmes de coopération,
et ainsi de suite.
Il est utile aussi de mentionner les instruments ppp des autres partenaires nationaux et
multilatéraux: La Banque Mondiale avec son “Public Private Infrastructure Advisory
Facility”; le PNUD, le USAID, le DFID, et les programmes aux Pays-Bas et en Autriche, avec
lesquels nous coopérons le plus étroitement possible.
Au Cameroun, la GTZ , notre coopération technique, a réalisé 4 projets ppp. Deux d’entre eux
sont achevés avec succés, deux sont encore en cours d’exécution. Ces 4 projets représentent
un volume d’un milliard de F CFA. Je trouve intéressant de constater que, dans ces projets,
cent francs de fonds publics ont attiré 162 francs de fonds privés.
En dehors de la GTZ, les autres services de la coopération allemande se sont engagés à des
degrés divers: la coopération financière KfW et DEG, le DED. Ils ont tous leur manière
propre d’approcher le défi du développement, et ils peuvent se complèter de manière idéale.
Je souhaiterais en outre faire remarquer ici que l’Allemagne favorise de façon particulière le
retour de Camerounais formés en Allemagne et que nous voyons dans l’instrument PPP l’outil
adéquat pour faire valoir les connaissances acquises par ces experts au profit de leur pays.
Je ne veux pas ici entrer dans les détails des projets. Quelques-uns seront présentés plus tard
dans la matinée. Il me parait nécessaire d’attirer votre attention sur certains aspects
controversés des projets ppp: le partenaire privé ne peut en effet presque jamais complètement
se substituer à l’action de l`Etat. Toutes les mesures du ppp ne peuvent changer le fait que
c’est l’Etat qui veille à ce qu’il y ait un cadre favorable pour l’acteur économique. Sans l’Etat
il ne peut y avoir un système scolaire, qui est une des conditions préalables au développement.
l’Etat ne peut donc, laisser le développement aux seuls acteurs du secteur privé.
Les projets ppp sont exposés à certains risques: en cas de faillite du partenaire privé le projet
risque lui aussi d’échouer, d’où la nécessité d’un choix minutieux de l’entreprise qualifiée
pour le partenariat. Un autre risque est celui de la compétitivité. Personne ne veut donner un
avantage de concurrence à une entreprise avec un partenariat ppp, mais parfois c’est difficile à
éviter.
Avant de terminer, je tiens à remercier madame Rita Weidinger de la centrale de la GTZ en
Allemagne de sa venue et de son engagement . Je suis très conscient du fait que ce séminaire
réprésente un effort supplèmentaire pour la GTZ au Cameroun. Merci aussi à toute l'équipe de
la GTZ qui a preparé ce séminaire auquel je souhaite plein de réuissite.
Vive la coopération germano-camerounaise!
JCJ, source, communication ambassade d'Allemagne
multilatéraux: La Banque Mondiale avec son “Public Private Infrastructure Advisory
Facility”; le PNUD, le USAID, le DFID, et les programmes aux Pays-Bas et en Autriche, avec
lesquels nous coopérons le plus étroitement possible.
Au Cameroun, la GTZ , notre coopération technique, a réalisé 4 projets ppp. Deux d’entre eux
sont achevés avec succés, deux sont encore en cours d’exécution. Ces 4 projets représentent
un volume d’un milliard de F CFA. Je trouve intéressant de constater que, dans ces projets,
cent francs de fonds publics ont attiré 162 francs de fonds privés.
En dehors de la GTZ, les autres services de la coopération allemande se sont engagés à des
degrés divers: la coopération financière KfW et DEG, le DED. Ils ont tous leur manière
propre d’approcher le défi du développement, et ils peuvent se complèter de manière idéale.
Je souhaiterais en outre faire remarquer ici que l’Allemagne favorise de façon particulière le
retour de Camerounais formés en Allemagne et que nous voyons dans l’instrument PPP l’outil
adéquat pour faire valoir les connaissances acquises par ces experts au profit de leur pays.
Je ne veux pas ici entrer dans les détails des projets. Quelques-uns seront présentés plus tard
dans la matinée. Il me parait nécessaire d’attirer votre attention sur certains aspects
controversés des projets ppp: le partenaire privé ne peut en effet presque jamais complètement
se substituer à l’action de l`Etat. Toutes les mesures du ppp ne peuvent changer le fait que
c’est l’Etat qui veille à ce qu’il y ait un cadre favorable pour l’acteur économique. Sans l’Etat
il ne peut y avoir un système scolaire, qui est une des conditions préalables au développement.
l’Etat ne peut donc, laisser le développement aux seuls acteurs du secteur privé.
Les projets ppp sont exposés à certains risques: en cas de faillite du partenaire privé le projet
risque lui aussi d’échouer, d’où la nécessité d’un choix minutieux de l’entreprise qualifiée
pour le partenariat. Un autre risque est celui de la compétitivité. Personne ne veut donner un
avantage de concurrence à une entreprise avec un partenariat ppp, mais parfois c’est difficile à
éviter.
Avant de terminer, je tiens à remercier madame Rita Weidinger de la centrale de la GTZ en
Allemagne de sa venue et de son engagement . Je suis très conscient du fait que ce séminaire
réprésente un effort supplèmentaire pour la GTZ au Cameroun. Merci aussi à toute l'équipe de
la GTZ qui a preparé ce séminaire auquel je souhaite plein de réuissite.
Vive la coopération germano-camerounaise!
JCJ, source, communication ambassade d'Allemagne
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