vendredi 28 décembre 2007

Des Lionnes à Akono sans passeports à 10 jours de la première rencontre éliminatoire






Deux catégories de Lionnes sont entrées en stage à Akono le 26 décembre pour préparer les éliminatoires de la coupe du monde junior et cadette au Chili et en Nouvelle Zélande.

Après un premier stage interne pour certaine et externe pour d’autres à Yaoundé, les pouliches du coach Enow Ngachu ont pris le cap sur l’ancienne tanière des Lions Indomptables du côté d’Akono dans le département de la Mefou et Akono, où elles vont effectuer les derniers réglages avant le premier match qui aura lieu le 6 janvier prochain, entre les Lionnes juniors et le celles du Bénin. Les entraîneurs Enow Ngachu, son adjoint Marie Bahoken et le coach des gardiennes de buts Joël Afaka sont obligés de travailler d’arrache pied pour être à la hauteur de leurs adversaires, mais jusqu’ici ils font face un véritable frein. Parmi les filles appelées, beaucoup n’ont pas de passeports à quelques 10 jours du match. Plus grave, la direction administrative des équipes nationales que dirige le sieur André Nguidjol Nlend a renvoyé chaque joueuse chez ses parents, pour se faire établir elles-mêmes leurs pièces. Chose impensable chez les Lions Indomptables.
Autre désagrément, c’est le délai, or les enfants auraient pu se débrouiller lors du premier semblant de stage dans la poussière des stades annexes de Yaoundé. Ce qui inquiète davantage les filles ce sont les complications de l’Emi-Emigration, où on demande à chaque fille dans les coulisses une somme de 150.000 francs CFA pour se faire établir un passeport ordinaire à une vitesse vertigineuse. Surtout que depuis un certain temps, on nous raconte de ce côté-là que les cartons et les livrets sont devenus une denrée rare, donc bien prisée. Que va-t-il se passer avant le 6 janvier pour ne pas présenter des équipes en pièces détachées comme lors des éliminatoires des 9e jeux africains ? Le ministre des Sports Thierry Augustin Edjoa aurait déjà été saisi sur la gravité de la situation, il reste sa prompte réaction et surtout le démantèlement du réseau des faussaires fortement installé au sein de la direction administrative version Nguidjol Nlend. On croyait qu’après le départ de Benoît Alphonse Essama, un autre qui ne comprenait rien du tout des affaires de la gestion du football, les choses s’arrangeraient avec le retour du coach Nguidjol Nlend, mais grande est notre surprise de constater que les choses vont de mal en pire. Et le temps ne fait que s’écouler.

Jean Charles Jérémie

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