jeudi 11 juillet 2013

L'IP 2 Amougou sème la panique à Mvog Mbi

L'inspecteur de police Amougou Mbida fait régulièrement la ronde avec ses équipes dans la zone de Mvog Mbi – Mvog Atangana Mballa, mais au lieu de travailler pour la sécurité de ses citoyens, il a la gâchette facile quand il faut arnaquer et matraquer les Camerounais.

Comme il le fait régulièrement au quartier Mvog Atangana Mballa, Amougou Mbida est revenu sur les lieux de ses forfaits le dimanche 19 mai 2013. Il s'est rendu dans un débit de boisson, où il a bu ses bouteilles de bière sans se faire prier et sans arrêt. Plus tard, se sentant fatigué et diminué financièrement, il a dit à un de ses éléments qu'ils aillent chercher les sous de taxi là où les enfants jouent souvent aux cartes.
Les deux flics bien ivres ont trouvé les enfants à leur place, mais ils ne jouaient pas aux cartes ce jour-là. L'IP 2 Amougou avait demandé à jeunes, ainsi qu'aux vendeurs d'odontol, les liqueurs bruts du village, de leur donner des sous. Mais les uns et les autres ont dit qu'ils n'avaient rien. Surpris par la réponse des gens qu'ils avaient souvent d'escroquer, les deux flics se sont mis à les menacer, en demandant les cartes nationales d'identité.

Dépasser par l'attitude des jeunes du quartier, Amougou Mbida qui menaçait déjà de casser la table de jeu, a tiré une balle sur la table en question au milieu des enfants. En rencontrant ces enfants que les flics avaient traumatisés, ils nous ont révélés qu'ils s'étaient calmés parce que c'était la veille de la fête de l'unité nationale. « Si c'était un jour ordinaire, on allait régler le compte de ce bandit de policier. », lâche un jeune encore indigné par les pratiques inhumaines de l'IP 2.

On croyait que le dossier est fini, il est revenu à la charge le mardi 28 mai 2013. L'IP 2 s'est retrouvé dans le bar habituel en notre présence. Toujours ivre comme un Polonais, il s'est mis à menacer un jeune du quartier qui l'a reconnu. Et comme les bandits n'aiment pas qu'on les reconnaisse après des forfaitures, l'inspecteur de police de deuxième grade en tenue de service disait qu'il va battre le jeune homme qui l'avait reconnu. Il menaçait même d'aller le coffrer dans une cellule.

Le jeune qui l'a reconnu soutient qu'il s'est indigné lorsque le sieur Amougou Mbida soutenait de vive voix en plein bar qu'il avait tué 7 Haoussas dans une opération de routine. D'autres sources nous ont avoués qu'une patrouille avait déjà au cours d'une nuit pourchassé des fumeurs de chanvres, n'ayant pas perçu les sous qu'ils demandaient aux enfants, un policier avait tiré sur le pied d'un fumeur. Et faute de soins, selon les mêmes sources, la victime est allée mourir à l'hôpital.  

JCJ

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