La championne du monde du 400 m nage libre Laure Manaudou a rompu, mercredi, une liaison sportive qu'elle avait engagée début 2001 avec son entraîneur Philippe Lucas et a confirmé qu'elle partait pour LaPresse de Turin, club où évolue son fiancé Luca Marin.
Après quelques jours de négociations, la nageuse a finalement pris la décision de "passer à autre chose" concernant son entraînement avec "l'envie d'un deuxième titre olympique" après celui du 400 m libre décroché à Athènes.
"C'est terminé parce que je voulais passer à autre chose, changer d'entraînement parce que j'ai des choses à modifier et j'avais envie de modifier cela", a déclaré, relativement détendue, la jeune femme en débardeur noir, lors d'une conférence de presse tenue à Canet-en-Roussillon, le club où elle restera licenciée.
Depuis dimanche et l'annonce de son éventuel départ pour Turin et le club de LaPresse, des contacts avaient été établis entre la nageuse, son avocat Didier Poulmaire et les dirigeants du club lié à la famille Agnelli, les dirigeants de Fiat.
Avec cette décision justifiée par la volonté de Laure Manaudou d'avoir "un nouveau challenge", se termine une liaison de sept ans avec Philippe Lucas, un entraîneur atypique et provocateur. C'est chez lui à Melun, en région parisienne, que la jeune fille d'Ambérieu (Ain), alors âgée de 14 ans, a débarqué et a accepté de s'astreindre à un entraînement intensif.
Désormais, la nageuse au papillon tatoué sur l'épaule droite, pour qui Philippe Lucas "ne pouvait changer son entraînement que pour une seule personne", pourra disposer à Turin d'une équipe entièrement dévouée.
Mercredi, Laure Manaudou a rejeté l'idée d'un coup de tête et a indiqué qu'elle avait "pensé se séparer de Philippe (Lucas) avant Montréal" (ndlr: les Mondiaux 2005 de natation au cours desquels elle était devenue la 2e Française médaillée d'or après Roxana Maracineanu, son modèle).
Selon Paolo Penso, directeur général de LaPresse et ancien entraîneur des Cubains Antonio Rodolfo Falcon et Neisser Santiago Bent, médaillés sur 100 m dos aux JO d'Atlanta, Laure Manaudou sera suivie par quatre entraîneurs, un expert en biomécanique, un préparateur physique et un médecin, ces deux derniers officiant également dans le club de football de la Juventus Turin (Serie B italienne, 2e division).
C'est la même structure qui avait entouré en 2004 Federica Pellegrini, médaillée d'argent du 200 m libre des JO d'Athènes et recordwoman pendant quelques heures de la distance lors des Mondiaux de natation en mars dernier.
Mais à Turin, la jeune femme qui fêtera en octobre ses 21 ans pourra côtoyer son fiancé Luca Marin, pour lequel elle multipliait les signes d'amour dans les bassins comme ce "Love" au creux de la paume.
Cependant elle a indiqué qu'un mariage avec le spécialiste du 400 m 4 nages "n'est pas à l'ordre du jour" et a préféré évoquer l'avenir et les Jeux de Pékin l'an prochain.
"Changer va me motiver encore plus", a souligné la nageuse qui a affirmé qu'elle resterait "française de toute façon". "Je vais nager pour la France", a-t-elle déclaré en présence de son avocat, Me Didier Poulmaire, qui a réfuté l'idée d'un éventuel contrat.
"Le choix de Laure n'a rien à voir avec l'argent", a insisté l'avocat pour lequel "il n'a jamais été question d'argent" avec le club turinois.
"Moi je souhaitais partir après Pékin, il s'est trouvé que ça s'est passé maintenant, il vaut mieux changer un an et demi avant les Jeux que trois mois".
"Je vais m'y remettre dès demain", a-t-elle conclu.
"C'est terminé parce que je voulais passer à autre chose, changer d'entraînement parce que j'ai des choses à modifier et j'avais envie de modifier cela", a déclaré, relativement détendue, la jeune femme en débardeur noir, lors d'une conférence de presse tenue à Canet-en-Roussillon, le club où elle restera licenciée.
Depuis dimanche et l'annonce de son éventuel départ pour Turin et le club de LaPresse, des contacts avaient été établis entre la nageuse, son avocat Didier Poulmaire et les dirigeants du club lié à la famille Agnelli, les dirigeants de Fiat.
Avec cette décision justifiée par la volonté de Laure Manaudou d'avoir "un nouveau challenge", se termine une liaison de sept ans avec Philippe Lucas, un entraîneur atypique et provocateur. C'est chez lui à Melun, en région parisienne, que la jeune fille d'Ambérieu (Ain), alors âgée de 14 ans, a débarqué et a accepté de s'astreindre à un entraînement intensif.
Désormais, la nageuse au papillon tatoué sur l'épaule droite, pour qui Philippe Lucas "ne pouvait changer son entraînement que pour une seule personne", pourra disposer à Turin d'une équipe entièrement dévouée.
Mercredi, Laure Manaudou a rejeté l'idée d'un coup de tête et a indiqué qu'elle avait "pensé se séparer de Philippe (Lucas) avant Montréal" (ndlr: les Mondiaux 2005 de natation au cours desquels elle était devenue la 2e Française médaillée d'or après Roxana Maracineanu, son modèle).
Selon Paolo Penso, directeur général de LaPresse et ancien entraîneur des Cubains Antonio Rodolfo Falcon et Neisser Santiago Bent, médaillés sur 100 m dos aux JO d'Atlanta, Laure Manaudou sera suivie par quatre entraîneurs, un expert en biomécanique, un préparateur physique et un médecin, ces deux derniers officiant également dans le club de football de la Juventus Turin (Serie B italienne, 2e division).
C'est la même structure qui avait entouré en 2004 Federica Pellegrini, médaillée d'argent du 200 m libre des JO d'Athènes et recordwoman pendant quelques heures de la distance lors des Mondiaux de natation en mars dernier.
Mais à Turin, la jeune femme qui fêtera en octobre ses 21 ans pourra côtoyer son fiancé Luca Marin, pour lequel elle multipliait les signes d'amour dans les bassins comme ce "Love" au creux de la paume.
Cependant elle a indiqué qu'un mariage avec le spécialiste du 400 m 4 nages "n'est pas à l'ordre du jour" et a préféré évoquer l'avenir et les Jeux de Pékin l'an prochain.
"Changer va me motiver encore plus", a souligné la nageuse qui a affirmé qu'elle resterait "française de toute façon". "Je vais nager pour la France", a-t-elle déclaré en présence de son avocat, Me Didier Poulmaire, qui a réfuté l'idée d'un éventuel contrat.
"Le choix de Laure n'a rien à voir avec l'argent", a insisté l'avocat pour lequel "il n'a jamais été question d'argent" avec le club turinois.
"Moi je souhaitais partir après Pékin, il s'est trouvé que ça s'est passé maintenant, il vaut mieux changer un an et demi avant les Jeux que trois mois".
"Je vais m'y remettre dès demain", a-t-elle conclu.
Canet- en- Roussillon(AFP)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire