mardi 2 octobre 2007

Dernière ligne droite avant le 7e Grand Prix Chantal Biya

Le coup de pédale sera donné le 5 octobre prochain à l’Avenue Kennedy avec un prologue qui va précéder la première étape.

Une réunion de concertation s’est tenue le samedi le 29 octobre à la salle de conférence du ministère des Sports et de l’Education Physique, pour faire le tour d’horizon des préparatifs en cours en prélude au 7e Grand Prix International Chantal Biya qui aura lieu du 5 au 7 octobre 2007, entre Yaoundé – Sangmelima et Meyomessala. Il était question pour le président du comité d’organisation qui est le Directeur de la course François Njélé de faire le tour des commissions mises sur pied, en vue d’évaluer l’état d’avancement des préparatifs. On sait par exemple que le 5 octobre, date du démarrage du 34e et dernier tournoi inter poules à Yaoundé et Ebolowa, il y aura un prologue à l’Avenue Kennedy de Yaoundé dès 15h30, ensuite le 6 octobre le programme prévoit un premier transbordement du Boulevard du 20 mai à Ngorban où sera lancée la première étape longue de 131 km, elle partira de Ngorban, Sangmelima à Meyomessala. Départ à 10h, arrivée à 13h30, pour une distance de 164 km.
Le deuxième transbordement intervient ici pour la Place des Fêtes de Sangmelima à partir de 9h, le 7 octobre, direction Boulevard du 20 mai où l’arrivée est prévue à 14h30. On a pu noter durant les travaux que le directeur de la course François Njélé très zélé est sûr de lui à tous les niveaux, il soutient que tout va bien et que toutes les dispositions ont été prises pour que la course remporte un vrai Grand prix, mais sur le terrain les réalités sont souvent tout autre et c’est à ce niveau que nous attendons tous ce sapeur pompier qui a dirigé la fédération camerounaise de cyclisme il y a une vingtaine d’années. On espère que le Minsep Thierry Augustin Edjoa a mûri sa pensée en allant soutirer l’ancien président de sa retraite pour venir tenir les guidons d’un cyclisme qui bat de l’aile et où les dissensions constituent l’opium des dirigeants de cette discipline qui a pourtant fait la fierté de notre pays à l’époque des Fouda Toussaint, Kono Joseph, Bana Charles, Ayissi Alain Ngopang Simon, Bandolo, Owono Owono, Mbarga Michel et autres.

Ndjélé au-delà de la confiance excessive
Au niveau de la communication, le patron de la chose se plaint, Linus Pascal Fouda le chef de la cellule de communication du ministère des Sports parle d’un malaise qui secoue son domaine. Rien n’est prêt, le stage d’imprégnation des journalistes qu’il a sollicité n’a été fixé que durant cette assise pour ce mardi 2 octobre dans l’après-midi, la plaquette qui doit paraître avant le début de la course est encore sous embargo, tout est bloqué à la direction de la compétition, même si François Njélé pense que tout est au mieux dans le meilleur des mondes possibles et botte tout en touche, à la moindre réserve émise. On attend de voir sur les pistes du Sud et du Centre à quoi ressemblera cette 7e course qui se tiendra au moment où le couple présidentiel Paul et Chantal Biya se trouve hors du pays après les concertations qui se sont tenues à l’ONU.
Pour ce qui est de la participation, on s’en tient aux prévisions du départ, en dehors des quatre équipes du Cameroun, la SNH, Douala Vélo club et une équipe mixte, l’Afrique propose 11 équipes venant du Burkina Faso, de la Guinée Konakry, du Nigeria, du Sénégal, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, des Seychelles, du Mali, du Rwanda du Bénin et de la RDC. Côté européen, on aura l’équipe de France militaire si elle confirme sa participation et deux autres équipes civiles, l’Allemagne, la Bulgarie, l’Estonie et le Japon seront également de la fête. Il faut rappeler que le Grand Prix Chantal Biya est bel et bien inscrit dans le calendrier de l’Union Cycliste International (UCI).

Jean Charles Jérémie

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