Le Gold Coast n’est pas seulement un pays de football qui accueille la coupe d’Afrique des nations 2008, mais il s’agit aussi d’un Etat de droit, où les citoyens assument d’abord de leurs devoirs.
Chacun matin au réveil des Ghanéens du côté de Kumasi, où est basée la poule C de la CAN 2008, deux identités sont remarquables, l’agitation des agents de propreté de la ville, en majorité des femmes et les populations qui exercent leur sport très tôt au stade annexe du Baba Yara Sports Stadium. Le petit matin a souvent une effervescence qui stigmatise la volonté des Ghanéens de faire avancer les choses dans la construction de leur pays. Comment ne pas retenir cette image, où aux premières dans les rues, des femmes arborant des tenues de mécaniciens, ramassent les ordures à l’aide de vélos et de bicyclettes spéciaux. Que dire de ces petites poubelles accrochées à tout bout de champ dans la ville de Kumasi, pour fixer le réflexe du bien fondé de la chose aux populations. On peut facilement remarquer l’absence des bacs à ordures, mais chose curieuse, personne dans la rue ne laisse tomber le moindre papier. Personne ne se retourne sur un mur pour uriner. En matière de conduite, les chauffeurs sont bien disciplinés. Même tout seul en pleine nuit, le conducteur respecte le feu qui est au rouge. Or c’est lorsqu’un agent d’Hysacam tente de faire la propreté sans conviction que les populations camerounaises accélèrent l’insalubrité des villes et quartiers. C’est une affaire d’Education du peuple. Le respect de l’autre, le respect de l’ordre public établi, et surtout le respect des institutions de la République. Les Ghanéens ont su intégrer ces choses qui apparaissent comme une véritable punition pour ceux qui sont censés les appliquer au Cameroun. La volonté, le courage et la conscience collective ont mis au pas le peuple ghanéen qui s’est résolument tourné vers le futur.
La CAN que le pays de John Kuffour organise aujourd’hui démontrer à souhait que le Ghana est mûr, ses infrastructures routières et sportives, la mentalité avancée de son peuple en disent long. Même si on peut noter quelques égarements à certains moments, ce qui est bon prend le dessus sur les déchets et c’est l’essentiel. Surtout les citoyens ghanéens le font sans avoir la pression d’une quelconque police.
Jean Charles Jérémie à Kumasi
Chacun matin au réveil des Ghanéens du côté de Kumasi, où est basée la poule C de la CAN 2008, deux identités sont remarquables, l’agitation des agents de propreté de la ville, en majorité des femmes et les populations qui exercent leur sport très tôt au stade annexe du Baba Yara Sports Stadium. Le petit matin a souvent une effervescence qui stigmatise la volonté des Ghanéens de faire avancer les choses dans la construction de leur pays. Comment ne pas retenir cette image, où aux premières dans les rues, des femmes arborant des tenues de mécaniciens, ramassent les ordures à l’aide de vélos et de bicyclettes spéciaux. Que dire de ces petites poubelles accrochées à tout bout de champ dans la ville de Kumasi, pour fixer le réflexe du bien fondé de la chose aux populations. On peut facilement remarquer l’absence des bacs à ordures, mais chose curieuse, personne dans la rue ne laisse tomber le moindre papier. Personne ne se retourne sur un mur pour uriner. En matière de conduite, les chauffeurs sont bien disciplinés. Même tout seul en pleine nuit, le conducteur respecte le feu qui est au rouge. Or c’est lorsqu’un agent d’Hysacam tente de faire la propreté sans conviction que les populations camerounaises accélèrent l’insalubrité des villes et quartiers. C’est une affaire d’Education du peuple. Le respect de l’autre, le respect de l’ordre public établi, et surtout le respect des institutions de la République. Les Ghanéens ont su intégrer ces choses qui apparaissent comme une véritable punition pour ceux qui sont censés les appliquer au Cameroun. La volonté, le courage et la conscience collective ont mis au pas le peuple ghanéen qui s’est résolument tourné vers le futur.
La CAN que le pays de John Kuffour organise aujourd’hui démontrer à souhait que le Ghana est mûr, ses infrastructures routières et sportives, la mentalité avancée de son peuple en disent long. Même si on peut noter quelques égarements à certains moments, ce qui est bon prend le dessus sur les déchets et c’est l’essentiel. Surtout les citoyens ghanéens le font sans avoir la pression d’une quelconque police.
Jean Charles Jérémie à Kumasi
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