Issa Hamza ridiculisé par le Thaïlandais Athit Praditphon à Yaoundé

Le combat comptait pour le championnat du monde des Super Welters, en voulant brûler les étapes, notre compatriote Issa Hamza est passé à la correctionnelle sur ses propres installations, au 5e round.Le combat très attendu et suivi par un public nombreux qui croyait à son boxeur s’est rapidement achevé au profit du Thaïlandais Athit Praditphon, alias Kiatchai Singwancha, au 5e round. Le visiteur et challenger du Camerounais champion des poids Welters n’a pas eu de round d’observation pour asséner des coups mortels à son adversaire pourtant poussé par son public. Le gaucher est allé droit au but et à chaque round, Issa est allé au tapis au moins une fois, parfois sur des glissades qui ne s’expliquaient pas chez son vis-à-vis. Il s’est même fait compter plusieurs fois par l’arbitre français Alfred Azzaro du combat. Durant les quatre premiers rounds, le champion camerounais perdait déjà du sang par les frappes de ce Thaïlandais qui n’était malheureusement pas fameux. Il faut d’ailleurs noter que Athit a été averti plusieurs fois pour des fautes sur son adversaire.
C’est au 5e round que les choses vont se gâter, Issa Hamza est envoyé deux fois au tapis, il est écrasé par la fatigue et n’arrive pas à gérer ses fins de rounds. Alors que son challenger le massacre de coups, l’arbitre français évite d’assister à une tuerie sur le ring, il arrête la mascarade. Le public est déçu et couvert de honte retient son souffle, plus de peur que de mal. L’épouse du champion camerounais n’arrive pas à supporter ce qui apparaît comme le lynchage de son boxeur de mari, elle fond en larmes dans le noir au fond du ring. Les promesses de Issa n’étaient que des mots et des phrases de gueule. Sur scène, tout le monde a remarqué que le Camerounais n’était pas préparé et n’avait pas de niveau, sans technique et très au dessous de son adversaire, on ignore pourquoi Issa Hamza n’a pas remis en jeu son titre de champion du monde des poids Welters, pour aller se faire atomiser à un niveau supérieur à sa catégorie. Une fois de plus l’improvisation et le manque d’objectivité de des encadreurs camerounais n’ont rien donné de bon. Pour reprendre cette ceinture, il faudrait aller la chercher en Thaïlande, et là, il faut s’attendre à mort d’homme dans ce cas.

Jean Charles Jérémie