mardi 7 juillet 2009

Les trente premières licences « C » CAF remis au Centre Technique d’Odza





C’est à l’issue d’un stage de formation des entraîneurs de football que les premiers certificats de la licence « C » de la Confédération africaine de football ont été attribués à la première cuvée de la fédération camerounaise de football.
Le 5 juillet 2009 au Centre Technique d’Odza, le Clairefontaine de la Fecafoot, c’est le jour de la clôture du stage de formation lancé par la fédération camerounaise de football, pour les Educateurs et les entraîneurs à la recherche de la licence « C » de la CAF. Durant deux semaines de formation, les entraîneurs ont fait face aux cours théoriques et au terrain synthétique du Centre Technique de la Fecafoot encore en construction. Tous les Educateurs qui ont pris part à ce stage avouent qu’ils n’ont jamais été éprouvés de cette manière sur les bancs et sur le terrain de football.
La cérémonie qui était présidée par le président Iya Mohammed en personne, intervient deux semaines après l’ouverture des travaux au siège de la fédé à Tsinga à Yaoundé. On retiendra au terme des allocutions prononcées que la première promotion a d’abord reçu des certificats de participation, mais la Confédération africaine de football a promis de faire parvenir des diplômes CAF aux récipiendaires méritants plus tard. Ce qui signifie que sur les trente stagiaires, quelques uns seront appelés à reprendre le stage, pour résultats insuffisants, un peu comme un coach qui est limogé pour le même motif. Sur le plan pratique, le diplôme issu de cette formation est reconnu uniquement au niveau du continent africain, les clubs ont par ailleurs l’obligation non seulement de signer des contrats avec ces nouveaux éléments mais en plus ils ne doivent utiliser que les coaches fabriqués par la Fecafoot. On dirait que si un coache se forme en Allemagne ou en France, il ne pourrait conduire une équipe affiliée à la Fédé.

Notons que le stage a été conduit par l’expert de la CAF le Burundais Dominique Niyonzima qui était fier de remettre ses pieds pour la 4e fois en terre camerounaise, ce dernier a d’ailleurs reçu un tableau en guise de cadeau des stagiaires. Il a remercié les apprenants, en soutenant qu’au Burundi un oiseau qui s’en va sans parler est un enfant, il fallait donc dire quelque chose qui peut compenser le cadeau qu’il n’a pas prévu.

Jean Charles Jérémie

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