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mardi 7 juillet 2009
Un Français offre gracieusement ses trippes à Issa Hamza à Yaoundé
Après sa bastonnade contre Gonzalès en décembre 2007 au stade Ahmadou Ahidjo, le Camerounais Issa Hamza est remonté sur le ring au Palais des Sports de Warda à Yaoundé, pour le compte du championnat du monde des poids welters version UBO. Le Français Frédéric Tripp s’est laissé curieusement cogné par le Camerounais durant le troisième round. Cloué au sol trois fois des suites par des coups faibles, comme le petit Jésus fabriqué par le monde au Golgotha, Frédéric Tripp nous a rappelé les matches truqués à l’italienne et les gros paris misés en Indonésie. Dans un Palais des Sports toujours à la recherche des clients et pris d’assaut par des curieux, des naïfs et des fans du boxeur camerounais recruté essentiellement à la Briqueterie, Issa Hamza perdu dans une catégorie rare nous a offert un spectacle qui n’avait pas de nom. Ceux de ses fans qui le portaient en triomphe à la fin du combat, n’ont pas vu le clin d’œil lancé par Frédéric à son coach lorsqu’il a plié son genou pour la troisième fois.
Autour du ring, nous avons compris que le contrat était rempli et que tous ces amuseurs de boxeurs ont conclu la mascarade qui leur remplissait les poches à hauteur de plus de 100 millions de nos francs. La dernière fois que monsieur Issa Hamza, qui ferait mieux de changer de métier, avait été copieusement tabassé à Yaoundé, son adversaire avait également encaissé plus du même montant. C’est dire qu’Issa et ses complices ont bien découvert une belle vache à lait qui serait pompée à partir d’un couloir sombre piloté par des mains invisibles à la présidence de la République du Cameroun et de France d’où viennent ses managers.
Nous ignorons encore pourquoi nos bons boxeurs ne sont pas encadrés de la même manière, nous ignorons aussi pourquoi l’Etat camerounais a laissé partir et laisse encore partir ses meilleurs boxeurs et athlètes sous d’autres cieux, alors qu’il y a tant d’argent verser dans le vide pour des parieurs fous. Le cas du champion Hassan Ndam Njikam qui fait la fierté du Cameroun en France et en Europe et qui s’apprête à prendre la nationalité française dans les jours qui viennent en est patent.
Jean Charles Jérémie
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