mercredi 22 juillet 2009

OBAMA parle à la jeunesse africaine



Des messages sont passés lors du discours de Barack OBAMA devant le parlement ghanéen. Lors de ce discours, OBAMA en a profité pour parler à la jeunesse africaine dans son ensemble. Voici quelques extraits de ces messages :

Ce seront les jeunes, débordant de talent, d’énergie et d’espoir, qui pourront revendiquer l’avenir que tant de personnes des générations précédentes n’ont jamais réalisé.
C’est le changement qui peut déverrouiller les potentialités de l’Afrique. Enfin, c’est une responsabilité dont seuls les Africains peuvent s’acquitter.
Mais trop d’Africains périssent toujours de maladies qui ne devraient pas les tuer. Lorsque des enfants meurent d’une piqûre de moustique et que des mères succombent lors d’un accouchement, nous savons qu’il reste des progrès à faire.
Au Nigéria, des chrétiens et des musulmans ont mis en place un programme interconfessionnel de lutte contre le paludisme qui est un modèle de coopération.
C’est un arrêt de mort, pour toute société, que de forcer des enfants à tuer dans une guerre. C’est une marque suprême de criminalité et de lâcheté que de condamner des femmes à l’ignominie continuelle et systémique du viol.
Comme je l’ai déjà dit, l’avenir de l’Afrique appartient aux Africains. Les peuples d’Afrique sont prêts à revendiquer cet avenir. Dans mon pays, les Afro-Américains – dont un grand nombre d’immigrés récents – réussissent dans tous les secteurs de la société.
Ici, je m’adresse particulièrement aux jeunes, à travers toute l’Afrique et ici-même au Ghana. Dans des endroits comme le Ghana, vous représentez plus de la moitié de la population. Et voici ce que vous devez savoir : le monde sera ce que vous en ferez. Vous avez le pouvoir de responsabiliser vos dirigeants et de bâtir des institutions qui servent le peuple.
Des messages qui tranchent avec les insultes racistes du président français lors de sa visite à Dakar. De toutes façons, l’Afrique et la France ne sont pas amies, mais partenaires. Seuls les intérêts priment, les émotions, c’était pour la période coloniale.

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