Le 5 décembre dernier au Tennis club de Yaoundé, à l’occasion du tournoi dit open Beta-consult, les finales se sont disputées entre les ténors actuels du Lawn Tennis au Cameroun. Chez les dames, la numéro un national Azangué Yannicke est venue à bout de la numéro trois national, Ngo Gwodog Christine, au bout d’un match bien animé, sur le score de 6 – 1 et 6 - 4. En demi-finale, Azangué avait battu Kamegne, 6 – 2 et 6 – 0. Alors que Gwodog Christine s’imposait devant Fabo Odile, 7 – 6 et 6 – 0.
Chez les hommes, le numéro un national Teboh Etienne, alias Saint Etienne, n’a pas eu la même chance que Yannicke Azangue, il a été cloué sur le courts par le numéro deux national Germain Ayinda surnommé par ses fans, Paris Saint Germain. Pourtant c’est bien Saint Etienne qui a ouvert les hostilités en arrachant le premier set par 6 jeux à un (6 – 1), mais Saint Germain s’est vite ressaisi en prenant les deux sets suivants de la même manière, 6 – 4 et 6 – 4.
En demi-finale, Teboh avait éliminé Lekama Narcisse, 6 – 2 et 6 – 4, de son côté, Ayinda piétinait Djomo Ayissi, 6 – 3 et 6 – 4.
Seul regret, le tennis club reste le même d’il y a 20 ans, pas d’eau, un courts usé, le siège de l’arbitre est bien rouillé, absence des ramasseurs, les rares qui sont en place sont mal habillés, pas de sponsors. Plus grave, les réservoirs métalliques qui servent de glacières aux joueurs sont vides durant les rencontres, les scores sont toujours marqués à la craie comme à l’époque coloniale. Aucun effort n’est fait pour encadrer les jeunes talents et améliorer leurs conditions de travail, aucune structure du genre n’est encore envisagée dans la politique sportive du gouvernement. Et quand on regarde les Masters et les tournois organisés par l’ATP, on a envie de pleurer quant à l’avenir de nos jeunes compatriotes dans cette discipline qui a fait connaître le Cameroun à travers Yannick Noah.
JCJ
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