jeudi 30 décembre 2010

Le regard rétrospectif du président André Marie Ndongo


Le président de la ligue départementale de football du Mfoundi nous a brossés un bilan compendieux pour l’année 2010 qui s’achève, l’ancien Sous-préfet André Marie Ndongo est aujourd’hui partagé entre les terrains de foot, l’Institut Supérieur de Management Public (l’ISMP) et l’Ecole de Police, où il enseigne.

Que retenir au niveau de votre ligue, président, de l’année 2010 qui s’achève ?
La ligue a fait jouer le championnat avec 32 clubs, le championnat des jeunes s’est tenu, notre travail c’est de continuer à faire que les dirigeants des clubs s’imprègnent totalement des règles modernes de gestion. Nous voulons que les joueurs soient bien suivis, que leur encadrement médical soit réel, car nous ne pouvons pas avoir des championnats performants si nous ne faisons pas les choses de manière professionnelle.
Nous devons aussi dire que les centres de formation, ils sont environ 150, sont en train de se mettre en règle en prenant effectivement des agréments au ministère des Sports.

Avez-vous des regrets pour cette année 2010 ?
Les regrets oui, nous n’avons pas pu avoir les licences pour toutes les équipes, sur 32 clubs, seulement 10 ont eu des licences, alors qu’on avait pourtant déposé les demandes de licences à la Fecafoot. Or étant des formateurs de joueurs, on ne peut pas prétendre bénéficier des indemnités de formation tant que nous n’avons pas les licences qui prouvent que les enfants sont passées dans nos centres, quand ils passeront professionnels.

Il y a aussi l’arbitrage qui reste problématique dans votre ligue, trop de magouilles et d’incompétents ?
Le problème des arbitres est le même que celui des joueurs, il faut former de jeunes arbitres, en leur inculquant des règles pour la probité morale, mais quand nous avons des arbitres qui rentrent dans le processus de non respect des règles et de l’éthique, ça fausse le jeu et les données.

Quels sont vos vœux pour 2011 ?
Je souhaite que les dirigeants des clubs et centres de formation sachent qu’il ne sert à rien de courir, la recherche de la performance, la patience, l’imprégnation aux règles de l’art à tous les niveaux, à l’éthique, à l’administration et à l’organisation de notre football à la base, sont essentielles. Ce n’est qu’en voyant les choses sous cet angle que nous pouvons relancer le football camerounais, en vue de reconquérir les premières places sur le continent.

Par JCJ

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