Les journées nationales de riposte contre la Polio s'ouvrent
Une nouvelle campagne nationale contre l'épidémie de poliomyélite s'annonce du 24 au 27 octobre 2024. Il s'agit du deuxième tour de l'opération, après la première phase en mars 2024 dernier.
La Salle des réunions de la Délégation Régionale de la Santé Publique pour le Centre, sise à Nlongkak à Yaoundé, a servi de cadre pour un briefing avec les médias, le samedi 19 octobre 2024. Il était question pour les responsables du Programme Elargi de Vaccination, en abrégé PEV, d'expliquer aux journalistes retenus comme points focaux, les tenants et les aboutissants de cette campagne complémentaire.
C'est bien sûr le Coordonnateur du PEV Centre, le Docteur Brice Edzoa, aidé par ses proches collaborateurs, qui présidait cette rencontre de communication, qui prélude le début de ladite campagne. La campagne va durer deux jours sur l'étendue du territoire nationale. Et l'objectif principal est d'éradiquer le polio virus variant actif dans la région des Grands Lacs.
Certes, le Cameroun n'a enregistré jusque-là que deux cas de polio, à l'Est du pays, notamment à Ndélélé et Batouri, mais les experts soutiennent qu'un seul cas détecté met déjà la nation en situation épidémiologique. D'où la nécessité de préparer la riposte, en faisant de la prévention.
Les chiffres à atteindre
Sur le terrain, il y a 1.216.255 enfants à vacciner dans 32 Districts de Santé et 6.721.142 enfants à vacciner dans l'ensemble du pays. Par ailleurs, durant cette campagne, le PEV va faire d'une pierre deux coups, en recensant les enfants sans actes de naissance à Ngoumou dans la Mefou et Akono. Le District de Santé de Ngoumou est considéré comme une formation pilote dans l'opérationnalisation de la lutte contre les maladies de la mère et de l'enfant.
La mobilisation commence le lundi 21 octobre 2024 et il faut préciser que ce vaccin est comme d'habitude gratuit et efficace. Les mobilisateurs sociaux et les agents vaccinateurs feront le porte à porte, ils passeront dans les gares routières, les formations sanitaires, les écoles, les chefferies et d'autres lieux publics.
Dans la première phase, les enfants non vaccinés se montent à 8%, il est question de ramener ce taux à 5%, mais la norme se situe à 2%.
JCJ
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