Le vendredi 31 mai, nous arrivons à la Sous-préfecture de Ngoumou vers 10h30. Le constat est désopilant. Tous les bureaux sont hermétiquement fermés. Dans un premier temps, on se dit que le chef de terre qui habite Yaoundé et travaille à Ngoumou, malgré l’instruction du Préfet David Embe, à son installation récente, de le voir résider à son poste de commandement, n’est pas encore arrivé. 11 heures, 12 heures, rien ne bouge toujours à la Sous-préfecture.
Selon une source, le chef de terre n’a pratiquement pas travaillé durant le début de la semaine. Pour la journée du 31 mai, le Sous-préfet Julien Ndoumba, le fils du père Joseph Charles Ndoumba, ex SG du comité central du RDPC, est allé à la levée du corps de la maman du Préfet. Notre informateur pense que ses collaborateurs ont aussi été déplacés par le patron du département.

Comment donc faire pour faire signer une pièce ce jour ? C’est la galère à Ngoumou. « Anti, Dzal Ngoaman ! C’est la concession du Sous-préfet qui est vide de cette manière ? », lance l’octogénaire qui est étonné de voir les bureaux vides en matinée. C’est le vieux qui va nous dire que les collaborateurs du Sous-préfet se sont tous rendus à la cérémonie de départ en vacances du cours enfantin situé derrière leurs bureaux. Mi-temps de droit à la Sous-préfecture

Ce 31 mai, c’est dans les coups de 13 heures justement, pendant que nous voulons voir jusqu’où les hommes de Ndoumba peuvent aller, des tas d’usagers avaient déjà défilé devant ce visage de bois de l’institution sans avoir la possibilité d’être servis. Deux jeunes filles qui voulaient faire signer des copies d’acte de naissance pour le concours de la BEAC sont obligées de rentrer la queue profondément entre les jambes. Curieusement, au cours de cette journée de malchance, il n’y avait pas de courant à Ngoumou. Comme d’habitude. SDC
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire