Maliens, Sénégalais et Camerounais pour représenter l'Afrique au sommet, mais comment?
Il n’y aura pas que des Camerounais à Haïden Berg du 11 mai au 2 juin prochain, on retrouvera aussi Souleymane Bah du Mali et Diaga Samb du Sénégal, il faut d’ailleurs rappeler que ces deux joueurs sont correctement pris en charge par leurs pays respectifs, ils sont en stage bloqués et perçoivent des primes par jour durant leur stage, puis pendant la compétition ils bénéficieront des mêmes avantages. Pour nos deux représentants, la fédération avait demandé juste 2 millions de FCFA pour toute leur préparation au pays, mais aucun franc n’a été débloqué, plus grave, Jean Marc Ndjofang et Léopold Koueugueu qui vivent aux Pays-Bas sont obligés à chaque événement de payer eux-mêmes leurs billets d’avion, sans se faire rembourser, chose impossible chez les footballeurs, même au niveau des cadets. Rien n’est pris en compte, les athlètes sont abandonnés à eux-mêmes, la preuve, lorsque Léopold Koueugueu remporte le titre de champion d’Afrique 2006 à Yaoundé, il est reçu par l’ancien ministre des Sports Philippe Dieudonné Mbarga Mboa qui lui remet une maigre enveloppe de 200.000 francs CFA, ce qu’un joueur des Lions, fut-il des sélections inférieures, ne peut admettre toucher après une CAN remportée.
Scandale pour un dirigeant guinéen qui était surpris d’entendre une telle incongruité, ce dernier avait remis au champion 30.000 francs en plus pour le consoler mais il avait conclu que le Cameroun n’était plus pour lui ce qu’il croyait avant. Car en Guinée, un pays classé parmi les plus pauvres et instables du continent, il y a des barèmes pour les athlètes en cas de succès sur le plan international. Il soulignait d’ailleurs le vainqueur de la coupe ou du championnat de Jeu de Dames en Guinée, reçoit souvent au moins 1,5 millions de francs CFA. Chose impossible au Cameroun. Tous les directeurs du ministère des Sports font ce qu’ils veulent, il suffit que votre tête ne leur plaisent pas et votre compte scellé, dans la gestion des compétitions c’est la navigation à vue, on n’est jamais prêt, c’est toujours la veille des échéances que nos équipes sont mises en route, on est toujours entrain de supplier les organisateurs pour les retards des délégations camerounaises. La plupart de nos fédérations sportives nationales ne paient pas leurs cotisations annuelles, ce qui fait régulièrement leurs suspensions aux compétitions internationales.
Scandale pour un dirigeant guinéen qui était surpris d’entendre une telle incongruité, ce dernier avait remis au champion 30.000 francs en plus pour le consoler mais il avait conclu que le Cameroun n’était plus pour lui ce qu’il croyait avant. Car en Guinée, un pays classé parmi les plus pauvres et instables du continent, il y a des barèmes pour les athlètes en cas de succès sur le plan international. Il soulignait d’ailleurs le vainqueur de la coupe ou du championnat de Jeu de Dames en Guinée, reçoit souvent au moins 1,5 millions de francs CFA. Chose impossible au Cameroun. Tous les directeurs du ministère des Sports font ce qu’ils veulent, il suffit que votre tête ne leur plaisent pas et votre compte scellé, dans la gestion des compétitions c’est la navigation à vue, on n’est jamais prêt, c’est toujours la veille des échéances que nos équipes sont mises en route, on est toujours entrain de supplier les organisateurs pour les retards des délégations camerounaises. La plupart de nos fédérations sportives nationales ne paient pas leurs cotisations annuelles, ce qui fait régulièrement leurs suspensions aux compétitions internationales.
Il faut déjà signaler que toutes les délégations attendues aux Pays-Bas, doivent être présentes à la cérémonie d’ouverture le 11 mai 2007, donc dans 24 heures, sinon elles seront automatiquement remplacées par celles qui sont enregistrées sur la liste d’attente. Rappelons aussi que lors du championnat d’Afrique de 2006 remporté par Fogué Léopold, Jean Marc Ndjofang s’est classé 3e africain.
JCJ
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