Il remettait sa ceinture en jeu ayant confiance qu’il va la reprendre sans souci devant un public qu’il a quitté depuis plus de 5 ans, mais le champion du monde des poids Welters version WBF a trouvé un Francisco Diaz résistant comme un roseau.
Le 14 décembre 2007 restera une date inoubliable pour la fiancée du champion du monde WBF des poids Welters, madame Issa Hamza a passé plus de la moitié des 12 rounds du tout premier championnat du monde organisé en terre camerounaise à couler des larmes à la sous tribune présidentielle du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Habituée à voir son compagnon tabasser ses adversaires avant le 6e round, madame a vu passer cette étape, avec en plus son régulier en pleine difficulté. Issa, dit-on, qui avait la pression de son public et qui était pressé de liquider l’Uruguayen Ruben Francisco Diaz pour fêter sa couronne au bercail, a dû se fatiguer plus vite qu’il ne le croyait. Voilà comment Certains Camerounais explique les contre performances de leur compatriote. Comble de malheur, le champion du monde camerounais est tombé devant un morceau dur à boxer. Complètement épuisé à la 6e reprise, Issa Hamza est passé à côté de la correctionnelle sur ses propres installations, heureusement que le challenger n’a pas voulu gâcher la fête à Yaoundé. Sauf si c’était un arrangement à l’amiable entre les deux parties.
Certes, on a vu un garçon musclé et plein de vigueur, mais il a passé son temps à boxer dans le vide, alors que son adversaire n’était pas loin de lui.
Une technique approximative
On avait de la peine à croire que notre compatriote avait un manager, tellement son combat, ses efforts, ses déplacements, sa garde n’avaient rien de différent d’une bagarre de la rue. Le Français Thierry David est-il vraiment un habitué des milieux de la boxe ? Des questions sans réponse. Même dans les fins fonds des quartiers de la capitale, on entendait des enfants, des femmes, des mamans dire qu’ils feraient mieux que leur champion. Bizarre ! Que s’est-il donc passé pour avoir ce combattant comme champion du monde et espoir du Cameroun dans la boxe professionnelle ? Il y a sûrement quelque chose que les organisateurs du combat qui apparaissait déjà comme le réveil du noble art au Cameroun, ne nous ont pas confié. Sur le plan technique, monsieur Francisco Diaz était largement au-dessus du Camerounais, il le faisait d’ailleurs savoir à travers ses déplacements et ses grimaces sur le ring. On est certain que si l’Uruguayen demandait un jour un combat de revanche, ce sera pour la démolition du détenteur de ladite ceinture.
Ce que nous avons vu dans la nuit du 14 décembre au stade Ahmadou Ahidjo nous a démontré que nous sommes très très loin des éclats et de la parfaite organisation de Las Vegas. De plus, les manquements observés nous ont poussé à regretter les Jean Marie Emébé, Norbert Ekassi, Emmanuel Essissima ou même Georges Akono dans ses beaux jours. La grande leçon à retenir de ce fiasco qui ne dit pas son nom est qu’il y a encore du chemin à faire dans la boxe camerounaise.
Jean Charles Jérémie
Le 14 décembre 2007 restera une date inoubliable pour la fiancée du champion du monde WBF des poids Welters, madame Issa Hamza a passé plus de la moitié des 12 rounds du tout premier championnat du monde organisé en terre camerounaise à couler des larmes à la sous tribune présidentielle du stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé. Habituée à voir son compagnon tabasser ses adversaires avant le 6e round, madame a vu passer cette étape, avec en plus son régulier en pleine difficulté. Issa, dit-on, qui avait la pression de son public et qui était pressé de liquider l’Uruguayen Ruben Francisco Diaz pour fêter sa couronne au bercail, a dû se fatiguer plus vite qu’il ne le croyait. Voilà comment Certains Camerounais explique les contre performances de leur compatriote. Comble de malheur, le champion du monde camerounais est tombé devant un morceau dur à boxer. Complètement épuisé à la 6e reprise, Issa Hamza est passé à côté de la correctionnelle sur ses propres installations, heureusement que le challenger n’a pas voulu gâcher la fête à Yaoundé. Sauf si c’était un arrangement à l’amiable entre les deux parties.
Certes, on a vu un garçon musclé et plein de vigueur, mais il a passé son temps à boxer dans le vide, alors que son adversaire n’était pas loin de lui.
Une technique approximative
On avait de la peine à croire que notre compatriote avait un manager, tellement son combat, ses efforts, ses déplacements, sa garde n’avaient rien de différent d’une bagarre de la rue. Le Français Thierry David est-il vraiment un habitué des milieux de la boxe ? Des questions sans réponse. Même dans les fins fonds des quartiers de la capitale, on entendait des enfants, des femmes, des mamans dire qu’ils feraient mieux que leur champion. Bizarre ! Que s’est-il donc passé pour avoir ce combattant comme champion du monde et espoir du Cameroun dans la boxe professionnelle ? Il y a sûrement quelque chose que les organisateurs du combat qui apparaissait déjà comme le réveil du noble art au Cameroun, ne nous ont pas confié. Sur le plan technique, monsieur Francisco Diaz était largement au-dessus du Camerounais, il le faisait d’ailleurs savoir à travers ses déplacements et ses grimaces sur le ring. On est certain que si l’Uruguayen demandait un jour un combat de revanche, ce sera pour la démolition du détenteur de ladite ceinture.
Ce que nous avons vu dans la nuit du 14 décembre au stade Ahmadou Ahidjo nous a démontré que nous sommes très très loin des éclats et de la parfaite organisation de Las Vegas. De plus, les manquements observés nous ont poussé à regretter les Jean Marie Emébé, Norbert Ekassi, Emmanuel Essissima ou même Georges Akono dans ses beaux jours. La grande leçon à retenir de ce fiasco qui ne dit pas son nom est qu’il y a encore du chemin à faire dans la boxe camerounaise.
Jean Charles Jérémie
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