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samedi 13 juin 2009
Renaissance FC de Ngoumou, Roumdé Adjia de Garoua et Young Sport Academy de Bamenda en D1
Les trois formations ont décroché leurs passeports au terme de la 14e journée de la super D2 qui s’est disputée le dimanche 17 mai dernier dans les trois zones qui réunissaient les différents protagonistes en course pour la première division.
Renaissance Football Club de Ngoumou retrouve l’élite après 5 ans de condamnation en D2, l’équipe fanion du département de la Mefou et Akono qui a souffert dans l’enfer de la D2 depuis 2004, à cause des formules maléfiques de la fédération camerounaise de football, vient de signer son grand retour en D1. Mais le suspense aura été très long avant cet aboutissement heureux, RFC a réalisé deux matches nuls qui ont donné des sueurs froides à ses supporters et dirigeants avant l’ultime journée qui a consacré la formation à Ngoumou.
C’était lors du match qui l’opposait à CPS de Bertoua, sorti de la D1 l’an dernier. Les enfants de Ngoumou ont atomisé l’équipe de Junior Essomba, 4 – 1, il fallait juste une victoire pour remonter à l’élite et l’équipe l’a fait à domicile de la plus belle manière. Rappelons qu’un match nul faisait les affaires d’Achille FC de Sa’a, le club de Joseph Mbanga, qui était à égalité de points avec la Renaissance, les deux formations totalisaient 25 points chacune avant la 14e et dernière journée.
Grâce à sa victoire, l’équipe du docteur Jean Baptiste Nguini Effa, ancien candidat à la Fecafoot, RFC revient en D1 par la magie du goal différence particulier. La zone II qui comptait des dinosaures dans ses rangs donne ainsi son quitus à la Mefou et Akono. Achille FC qui est tantôt de la Lekié tantôt du département du Mfoundi à Yaoundé, la Foudre sportive d’Akonolinga qui a été reléguée l’an dernier et surtout le Tonnerre de Yaoundé qui ne sait plus comment faire pour remonter en D1, sont une fois de plus condamnés dans l’enfer. Plus grave, la Foudre feu du ciel, Lion Ngoma International et CPS de Bertoua, descendus en 2008, foncent en D2 régionale qui ressemble à la D3 nouveau. Ils seront accompagnés de Noblesse du Ndé qui est un jeune loup de l’Ouest. Achille FC, Tonnerre de Yaoundé et Lausanne de Yaoundé sont maintenus en super D2.
Roumdé Adja et YOSA pour les deux autres zonesLa zone I dans le septentrion a choisi Roumdé Adjia de Garoua au terme de la dernière journée, cette formation soutiendra désormais Coton sport de la même ville en D1. Elle a terminé la course avec 26 points devant Scorpion de Be qui a totalisé 22 points. En termes de bilan, Dynamique, olympic, FC Pilote et Ngaoundéré FC du candidat Nkou Mvondo Prosper de la Fecafoot vont devoir évoluer en D2 régionale la saison prochaine. Par contre Scorpion, Sahel et Espérance se maintiennent en super D2. Dans la zone III au niveau du Littoral, Sud Ouest et du Nord Ouest, c’est Young Sport Academy qui jouera en D1, Yosa la petite fille du Nord Ouest est arrivée largement en tête avec 30 points, elle a devancé Caïman, NQSA et Douala Athletic au terme de la compétition. Sont appelés en D2 régionale, America, Athentic, AS Cetef de Bonabéri et Olympic de Muyuka. Par contre Caïman, NQSA et Douala Athletic sont maintenus à l’élite Two ou super D2.
La Fecafoot championne des formules expérimentales et des bouffonneries Après le championnat de D1 à deux poules il y a quelques années, la fédération camerounaise de football nous a entraînés dans la poule unique à 18 clubs, puis à 20, 16 et aujourd’hui 14. A côté de la D1, elle a matraqué les clubs de D2 dans un couloir de la mort appelé Inter poules durant plusieurs années, avec toutes les histoires de corruption qui caractérisaient cette formule. Ayant abandonné ce jeu de la mort l’an dernier, la fédé a adopté la super D2 dans trois zones de huit clubs, le championnat qui vient de s’achever n’aura plus lieu l’an prochain. La Fecafoot entend cette fois-ci faire jouer la prochaine compétition en une poule unique de 14 clubs, réforme à la fecafoutaise oblige. Elle dit vouloir conduire le Cameroun vers le professionnalisme sur du papier et des intentions, puisque les mesures d’accompagnement ne suivent pas toujours. Par exemple, le grand financier des clubs la société anglaise GTV annoncé à grand renfort de publicité en début de saison a déraillé après tous les coups de gueule des communicateurs du prophète Mohammed Iya.
Les équipes qui attendaient près du demi milliard pour les droits de retransmission, ont bavé jusqu’à la fin de la saison, alors que la fédération avait promis des réparations avant la fin de la saison. Il y a trois à quatre ans, la Fecafoot avait déjà chanté le nom d’une société américaine pour les mêmes objectifs, les hommes de Tsinga ne nous ont jamais dit où est passé les fils de l’oncle Sam jusqu’à ce jour. Pour le moment c’est l’élection du dimanche 24 mai 2009 à Yaoundé qui est au centre de leurs préoccupations et là aussi tous les dés ont déjà été longtemps pipés.
Jean Charles Jérémie
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