La Voix du Marteau
La Voix du Marteau est un journal électronique qui étend son champ d'action sur l'actualité dans le monde mais particulièrement au Cameroun, mon pays d'origine. L'organe voudrait avoir des contacts avec ceux qui exercent dans les domaines du journalisme et de la communication en général, également dans les affaires et les Technologies Nouvelles, bien sûr les autres spécialités ne sont pas excluses de ce champ.
vendredi 11 avril 2025
Eliminatoires du Mondial 2026
Le Festival cacao - café 2025 ouvert à l'Hôtel de ville
jeudi 27 mars 2025
Le Cameroun remet la pression sur le Cap-Vert
samedi 19 octobre 2024
Campagne de vaccination
Les journées nationales de riposte contre la Polio s'ouvrent
Une nouvelle campagne nationale contre l'épidémie de poliomyélite s'annonce du 24 au 27 octobre 2024. Il s'agit du deuxième tour de l'opération, après la première phase en mars 2024 dernier.
La Salle des réunions de la Délégation Régionale de la Santé Publique pour le Centre, sise à Nlongkak à Yaoundé, a servi de cadre pour un briefing avec les médias, le samedi 19 octobre 2024. Il était question pour les responsables du Programme Elargi de Vaccination, en abrégé PEV, d'expliquer aux journalistes retenus comme points focaux, les tenants et les aboutissants de cette campagne complémentaire.
C'est bien sûr le Coordonnateur du PEV Centre, le Docteur Brice Edzoa, aidé par ses proches collaborateurs, qui présidait cette rencontre de communication, qui prélude le début de ladite campagne. La campagne va durer deux jours sur l'étendue du territoire nationale. Et l'objectif principal est d'éradiquer le polio virus variant actif dans la région des Grands Lacs.
![]() |
Certes, le Cameroun n'a enregistré jusque-là que deux cas de polio, à l'Est du pays, notamment à Ndélélé et Batouri, mais les experts soutiennent qu'un seul cas détecté met déjà la nation en situation épidémiologique. D'où la nécessité de préparer la riposte, en faisant de la prévention.
Les chiffres à atteindre
Sur le terrain, il y a 1.216.255 enfants à vacciner dans 32 Districts de Santé et 6.721.142 enfants à vacciner dans l'ensemble du pays. Par ailleurs, durant cette campagne, le PEV va faire d'une pierre deux coups, en recensant les enfants sans actes de naissance à Ngoumou dans la Mefou et Akono. Le District de Santé de Ngoumou est considéré comme une formation pilote dans l'opérationnalisation de la lutte contre les maladies de la mère et de l'enfant.
La mobilisation commence le lundi 21 octobre 2024 et il faut préciser que ce vaccin est comme d'habitude gratuit et efficace. Les mobilisateurs sociaux et les agents vaccinateurs feront le porte à porte, ils passeront dans les gares routières, les formations sanitaires, les écoles, les chefferies et d'autres lieux publics.
Dans la première phase, les enfants non vaccinés se montent à 8%, il est question de ramener ce taux à 5%, mais la norme se situe à 2%.
JCJ
vendredi 12 juillet 2013
Débandade générale à la Sous-préfecture de Ngoumou
Le vendredi 31 mai, nous arrivons à la Sous-préfecture de Ngoumou vers 10h30. Le constat est désopilant. Tous les bureaux sont hermétiquement fermés. Dans un premier temps, on se dit que le chef de terre qui habite Yaoundé et travaille à Ngoumou, malgré l’instruction du Préfet David Embe, à son installation récente, de le voir résider à son poste de commandement, n’est pas encore arrivé. 11 heures, 12 heures, rien ne bouge toujours à la Sous-préfecture.
Selon une source, le chef de terre n’a pratiquement pas travaillé durant le début de la semaine. Pour la journée du 31 mai, le Sous-préfet Julien Ndoumba, le fils du père Joseph Charles Ndoumba, ex SG du comité central du RDPC, est allé à la levée du corps de la maman du Préfet. Notre informateur pense que ses collaborateurs ont aussi été déplacés par le patron du département.

Comment donc faire pour faire signer une pièce ce jour ? C’est la galère à Ngoumou. « Anti, Dzal Ngoaman ! C’est la concession du Sous-préfet qui est vide de cette manière ? », lance l’octogénaire qui est étonné de voir les bureaux vides en matinée. C’est le vieux qui va nous dire que les collaborateurs du Sous-préfet se sont tous rendus à la cérémonie de départ en vacances du cours enfantin situé derrière leurs bureaux. Mi-temps de droit à la Sous-préfecture

Ce 31 mai, c’est dans les coups de 13 heures justement, pendant que nous voulons voir jusqu’où les hommes de Ndoumba peuvent aller, des tas d’usagers avaient déjà défilé devant ce visage de bois de l’institution sans avoir la possibilité d’être servis. Deux jeunes filles qui voulaient faire signer des copies d’acte de naissance pour le concours de la BEAC sont obligées de rentrer la queue profondément entre les jambes. Curieusement, au cours de cette journée de malchance, il n’y avait pas de courant à Ngoumou. Comme d’habitude. SDC
L’impossibilité d’obtenir une maison aujourd’hui

Elle nous dit qu’il y a des locataires qui sont en place depuis 15, 20 et 30 ans. Ils n’ont pas l’intention d’abandonner ces maisons à la portée des couches défavorisées. Sur les prix des maisons, elle nous avoue que la grille varie, il y a les fonctionnaires qui déboursent 24.000 francs, alors que les non fonctionnaires, qui peuvent pourtant toucher moins que les fonctionnaires, doivent payer entre 35 et 50.000 francs. « Mon père paie 50.000 francs et nous n’avons que deux chambres. D’autres personnes ont trois chambres ou quatre chambres pour ceux qui transforment le balcon en chambre. », poursuit notre interlocutrice, qui avait l’air d’avoir pitié de nous en nous renseignant.
Ambiance mièvre au bureau du concierge Le carrefour Banane où est situé le bureau du responsable des logements est à environ 500 mètres de la gendarmerie de Mendong. En nous rendant vers la tour de contrôle qui semble avoir des accointances malheureuses avec ceux qui polluent les camps SIC, un violent tourbillon va précéder la forte pluie qui a voulu arrêter notre progression dans l’enquête.


Quand ils vont finir ici, ils iront s’occuper du problème du bas. », réplique le caissier. Nous voulons davantage en savoir sur ce qui est à l’origine de ces phénomènes, le caissier n’hésite pas. Il accable les locataires et les traite de terribles, pour lui ils jettent les bouteilles vides, les vieilles tôles et les habits dans les canalisations d’eaux. Ce qui bouche les fosses septiques et produit ce que tout le monde déplore aujourd’hui. Au sujet de la difficulté d’avoir une maison dans les logements SIC, il avoue lui-même que les Camerounais sont malhonnêtes, c’est ce qui explique le cafouillage actuel. « Quelqu’un qui quitte une maison, il installe son frère, sa sœur ou son fils, ainsi de suite, c’est là le problème. Celui qui prend la maison continue à payer les factures au nom de celui est parti. On se rend souvent compte plus tard. », martèle le caissier troublé face à cette question.


On comprend que les contrôles n’existent pas, tout le monde peut entrer dans une maison, les pauvres et les riches, les enfants, les adultes, les fous, les barbares et même les animaux de la forêt. « Non, je vous ai dit que nous contrôlons, mais c’est difficile de mettre les gens dehors. », confie notre interlocuteur de circonstance. Tant il est vrai que des voix persistantes font état d’un marchandage des maisons à nulle autre pareille dans ces camps des privilégiés considérés à tort comme destinés aux démunis. Au regard de tout ce qui précède, il est temps de réaménager les camps SIC, de mettre à la porte ceux qui ne font pas partie des catégories habilités à avoir un toit dans ces logements ciblés. Il serait aussi utile de remettre au goût du jour les contrôles systématiques, pour savoir qui est qui à la SIC et au besoin de chasser ceux qui ont déjà 20 à 30 ans dans ces lieux qui doivent bénéficier à tous les pauvres.
JCJ
La jungle et le cafouillage dans les cités SIC
Le jeudi 16 mai 2013, aux environs de 13 heures. L’équipe de reportage de SDC se déporte du côté du camp SIC Mendong à Yaoundé. L’accueil n’est pas du tout gai. A l’entrée du camp en décrépitude, une coulée d’eaux souillées qui jonche la chaussée juste en face d’une vente à emporter. Cette eau est noirâtre dégage une forte odeur nauséabonde. Nous nous dirigeons vers un tenancier d’un petit métier à côté de la vente à emporter, le jeune homme nous dit que cette souillure coule depuis plus de trois mois. « Chaque fois qu’ils essayent d’arranger, ça recommence à couler, je ne sais pas ce qui se passe. », soutient le petit qui nous avoue qu’ils ne peuvent rien faire, ils sont obligés de supporter cette insalubrité.
En filmant cette ordure nocive pour la santé publique, les passants et les voisins nous regardent comme des extra-terrestres. Ils ne comprennent pas qu’on s’intéresse à une telle souillure. Pendant que nous y sommes, l’homme de la rue expose sa barbarie quotidienne. Un taximan s’arrête à cet endroit et se met à uriner sur la même coulée sans gêne.



Jean Charles Jérémie
Les affectations fantaisistes du ministère de l’Education de Base
Simone est sortie de l’ENIEG de Ngoumou en 2010 après une formation douloureuse et coûteuse. Ayant déjà passée 2 ans à la maison, à la charge de son mari au chômage et de sa famille, elle est finalement affectée à l’école maternelle de Nko’o-Etié par Ebolowa dans la région du Sud du Cameroun. Au moment où elle est affectée comme directrice de l’école, Simone est enceinte. Elle va bénéficier d’un congé de maternité au prix de longues négociations. Lorsqu’elle accouche, le Minedub insiste et décide de la voir à son poste d’affectation, malgré les requêtes dans lesquelles elle souhaiterait rester à Yaoundé à cause de son état.


Pour se rendre dans son établissement chaque matin, la directrice doit payer son transport. Faute de véhicule, elle s’est arrangée avec un moto-taximan de la localité. Ce dernier lui a demandé 1000 francs par jour en aller et retour. Au début, l’affaire marche bien, mais plus tard, elle sera confrontée à d’autres réalités. Les policiers et gendarmes qui n’ont pratiquement rien à brouter dans l’arrière-pays, ont pris en sandwich le jeune homme qui a entrepris d’accompagner Simone à l’école. Ne pouvant pas résoudre leur demande, Papy le conducteur de la moto a abandonné la route de Nko’o-Etié.
La directrice a engagé un autre jeune qui a eu les mêmes difficultés, finalement elle s’est rendue chez le commandant de compagnie, pour qu’on lui colle la paix. Ce n’est qu’après cette démarche qu’elle a pu avoir la possibilité de se rendre à l’école sans heurts. Mais malgré le contournement de cet obstacle, les vrais problèmes resteront entiers, elle n’a pas encore de salaires. Elle doit compter sur son mari au chômage et sur sa famille, pour survivre avec sa fille. Sa maison à Ebolowa lui coûte 25.000 francs par mois, et il a fallu payer 6 mois d’avance pour retirer les clefs de la porte centrale. Elle doit manger, son bébé vide deux boîtes de lait par semaine et il lui faut une palette d’eau par mois pour éviter le choléra à l’enfant. Le transport comme on l’a dit exige plus de 20.000 francs par mois, sans compter qu’elle a d’autres besoins quotidien de femme.
Un bébé de 3 mois à la maternelle
A l’école de Nko’o-Etié, Simone est directrice et maîtresse à la fois. Il n’y a pas d’autres enseignants pour l’aider à diriger cette école de brousse. Pourtant, d’autres fils et filles de ce village ont eu la même formation, mais ils ont été jetés dans la région du Nord, sans trop savoir pourquoi et comment. Alors qu’il y a une décision qui veut que les enseignants sortis des écoles aillent enseigner chez eux, le Minedub a décidé de punir les jeunes. Certainement parce qu’ils voulaient à tout prix travailler. Les gens du Centre et Sud vont à Mora, Tcholiré et Figuil, alors qu’il y a des écoles chez eux dans le Sud. En dehors de tout ce qu’elle éprouve comme besoins et difficultés à la base, Simone fait face à une autre situation plus grave.
Etant donné qu’elle vit seule à Ebolowa, la directrice est obligée de dispenser les cours en présence de sa fille dans une poussette qui est installée dans un coin de la salle de classe. Au point où lorsque le bébé pleure, elle est obligée d’arrêter sa leçon pour donner le lait à l’enfant. Comment donc le ministère de l’Education de Base peut-il admettre ce genre d’ennuis, non seulement à l’établissement, mais encore à la mère du bébé ? Au lieu d’affecter les maîtresses et les maîtres là où ils se sentiraient à l’aise et entourés des les leurs, la tutelle ne fait que fabriquer de vrais rebelles depuis des années. A écouter les vacataires qui sont confrontés à la mafia de l’Education, ils n’arrivent pas à faire leur job.
Les enfants de la région du Nord n’aiment pas l’école, et ils sont aidés dans cette démission par leurs parents, qui préfèrent les voir dans leurs champs et élevages. Ils disent que l’école ne peut rien leur apporter, ce sont les plantations et le bétail qui produisent des revenus pour la famille et non l’école. C’est ce qui explique le taux d’analphabétisme très élevé dans la région du septentrion. Or, aux dires de certains, à l’époque d’Ahidjo, lorsqu’un enseignant se déplaçait pour le Nord par exemple, non seulement il voyageait par avion, mais en plus, il avait un salaire conséquent. Dans ces conditions, il ne pouvait pas se lamenter au bord de la route, comme ceux qui sont pratiquement abandonnés à eux-mêmes aujourd’hui.
Jean Charles Jérémie
jeudi 11 juillet 2013
Idriss Carlos Kameni coach à Mbédoumou I
C’était au cours d’une cérémonie sobre mais lourde à cause de la pluie de la veille, qui a rendu la vie difficile aux acteurs du match de gala opposant les Amis de Kaméni à la formation des buveurs de Matango du village. Même si les choses ont paru comme improvisées malgré les dispositions longtemps prises d’avance, il y avait tout de même une animation soutenue par des balafons mixtes, des reportages spéciaux et des play-back des fils du village. Les jeunes du village ont remercié le Lion Indomptable qui a fourni des moyens pour que le stade soit bien refait.
Il faut souligner que Kaméni avait déboursé 5 millions de francs CFA mais le jeune homme qui était chargé de s’occuper des travaux du terrain s’était volatilisé dans la nature, en dégageant superficiellement l’aire de jeu qui n’a pas les dimensions officielles.
Même les buts ne sont pas dans les normes et les poteaux sont faits avec un fer qui n’a pas le diamètre réel. L’international camerounais qui était entouré de toute sa famille, dont son épouse qui est une native du village, était visiblement indigné à la suite de la distraction des sous débloqués pour faire un terrain règlementaire.
A la fin du match inaugural du championnat des vacances de 2013, qui démarre effectivement le 30 juin prochain, les Amis de Kaméni ont eu raison des villageois de Mbédoumou, 4 – 1. Mais les locaux ont tenu tête aux visiteurs en première mi-temps, 1 – 1. Durant la rencontre, le petit Luka Kaméni, environ 8 ans, a fait son entrée à 10 minutes de la fin et s’est illustré par une aile de pigeon qui a mis un terme à la confrontation.
SDC
Le conseil de communauté des adieux
Personne n’ignore qu’une fois les problèmes du Sénat réglés, le chef de l’Etat qui détient tout seul son calendrier électoral va fixer dans les jours qui viennent la date des élections municipales et législatives. Et à partir de cette échéance, certains maires et conseillers municipaux sortants n’auront plus qu’à dire adieux aux affaires qu’ils ont su mal gérer. Concluant cette session qui était couverte d’une épaisse couche de nuage pour les partants, le président du conseil de communauté Gilbert Tsimi Evouna a dit au revoir à ceux qui ne feront plus partie du cercle après le double scrutin.
Il a d’ailleurs parlé d’une probable prime de séparation, pour essuyer les larmes à tous ceux qui seront sanctionnés par les populations. Beaucoup d’ailleurs sont déjà sûrs de ne plus avoir voix au chapitre. En mettant le doigt sur ce point, le Délégué du gouvernement n’a fait qu’activer l’amertume et le courroux des membres pris dans le tourbillon des départs. Cela s’est vérifié lorsqu’il fallait aller visiter le chantier du bâtiment annexe de l’Hôtel de ville devant le Tennis Club de Yaoundé rénové. Presque tous les maires et conseillers ont fui le tour du bâtiment, parce qu’ils n’ont pas reçu le dernier perdiem qui devait servir de pot de séparation.
Sur le compte administratif en question
Le constat effectué est l’amélioration du niveau de recouvrement des trois derniers exercices. A titre d’illustration, les réalisations des recettes s’élèvent à 16 milliards 313 millions 957 mille 625 francs CFA, pour des précisions de recouvrement de 19 milliards 421 milliards 766 mille 411 francs CFA. Ce qui donne un taux de recouvrement de 83,9% en 2012 contre 76,87% pour l’exercice 2011.
Cette embellie s’explique par l’assainissement financier initié après les difficultés survenues au cours de l’exercice 2009. Il a fallu d’abord renforcer le partenariat avec les structures d’émission et le recouvrement de la direction générale des impôts, ensuite le suivi de la mobilisation des recettes reversées à la direction générale du Trésor Public et de la Coopération Financière et Monétaire étaient un impératif majeur.
A titre de rappel, le budget de la communauté urbaine de Yaoundé pour l’exercice 2012 a été voté en recettes et en dépenses à la somme de 19 milliards 421 millions 766 mille 411 francs CFA. Le compte administratif se présente ainsi qu’il suit : Recettes : 16 milliards 313 millions 957 mille 625, soit un taux de réalisation de 83,9% Dépenses : 14 milliards 828 millions 164 mille 398 francs, soit un taux d’exécution de 76,34% Ce qui donne un excédent budgétaire de 1 milliard 485 millions 793 mille 227 francs CFA.
Le président du conseil a par ailleurs relevé d’autres améliorations sur certains postes, comme les recettes fiscales pour 57,3% ; les centimes additionnels communaux pour 96,5% et les taxes communales indirectes pour 65,46%. Mais Gilbert Tsimi Evouna a déploré le faible taux de recouvrement des produits de l’exploitation du domaine et des services communaux, jusqu’ici il s’est élevé à 13,01% sur le milliard et demi attendu.
JCJ
L'IP 2 Amougou sème la panique à Mvog Mbi
Comme il le fait régulièrement au quartier Mvog Atangana Mballa, Amougou Mbida est revenu sur les lieux de ses forfaits le dimanche 19 mai 2013. Il s'est rendu dans un débit de boisson, où il a bu ses bouteilles de bière sans se faire prier et sans arrêt. Plus tard, se sentant fatigué et diminué financièrement, il a dit à un de ses éléments qu'ils aillent chercher les sous de taxi là où les enfants jouent souvent aux cartes.
Les deux flics bien ivres ont trouvé les enfants à leur place, mais ils ne jouaient pas aux cartes ce jour-là. L'IP 2 Amougou avait demandé à jeunes, ainsi qu'aux vendeurs d'odontol, les liqueurs bruts du village, de leur donner des sous. Mais les uns et les autres ont dit qu'ils n'avaient rien. Surpris par la réponse des gens qu'ils avaient souvent d'escroquer, les deux flics se sont mis à les menacer, en demandant les cartes nationales d'identité.
Dépasser par l'attitude des jeunes du quartier, Amougou Mbida qui menaçait déjà de casser la table de jeu, a tiré une balle sur la table en question au milieu des enfants. En rencontrant ces enfants que les flics avaient traumatisés, ils nous ont révélés qu'ils s'étaient calmés parce que c'était la veille de la fête de l'unité nationale. « Si c'était un jour ordinaire, on allait régler le compte de ce bandit de policier. », lâche un jeune encore indigné par les pratiques inhumaines de l'IP 2.
On croyait que le dossier est fini, il est revenu à la charge le mardi 28 mai 2013. L'IP 2 s'est retrouvé dans le bar habituel en notre présence. Toujours ivre comme un Polonais, il s'est mis à menacer un jeune du quartier qui l'a reconnu. Et comme les bandits n'aiment pas qu'on les reconnaisse après des forfaitures, l'inspecteur de police de deuxième grade en tenue de service disait qu'il va battre le jeune homme qui l'avait reconnu. Il menaçait même d'aller le coffrer dans une cellule.
Le jeune qui l'a reconnu soutient qu'il s'est indigné lorsque le sieur Amougou Mbida soutenait de vive voix en plein bar qu'il avait tué 7 Haoussas dans une opération de routine. D'autres sources nous ont avoués qu'une patrouille avait déjà au cours d'une nuit pourchassé des fumeurs de chanvres, n'ayant pas perçu les sous qu'ils demandaient aux enfants, un policier avait tiré sur le pied d'un fumeur. Et faute de soins, selon les mêmes sources, la victime est allée mourir à l'hôpital.
JCJ
mardi 9 juillet 2013
Paul Biya convoque à nouveau le corps électoral
Du coup, les maires et les députés sont depuis quelques jours en mouvement, ils veulent revenir aux affaires à tout prix au moment où d'autres Camerounais entendent aussi changer le cours des choses. Les tractations chauffent dans les coulisses, les candidats se bousculent devant les guichets des impôts et des Sous-préfectures pour la constitution des dossiers.
Mais tout cela sera sanctionné par le dernier mot du comité central qui prépare déjà ses caravanes pour des investitures musclées et orientées. Pour dire vrai, il y aura des surprises sur le terrain et le jour des résultats, les larmes vont couler.
SDC
lundi 29 avril 2013
La Voix du Marteau: Dipanda Mouelle s’en sort bien lors des résultats ...
Dipanda Mouelle s’en sort bien lors des résultats des sénatoriales


mardi 23 avril 2013
Le patriarche Abondo repose désormais à la chapelle Sainte Thérèse






lundi 15 avril 2013
Sénatoriales 2013 : Le RDPC très sûr pour une nouvelle majorité



